Présentation
avec Michel Ph. MATTOUG. Dîner avec conférence-débat avec Monsieur Renaud PICHON, directeur général de la filiale commune SNCF-DB (en langue francaise).
A 18h30, Villa Bonn (Frankfurter Gesellschaft), Siesmayer Strasse 12 (Francfort/Main).
Une contribution de 30,00 € est demandée.
« Vers une Europe ferroviaire à grande vitesse »
par M. Renaud Pichon,
(directeur général de la société d’exploitation commune SNCF-DB)
Encore trois mois de patience ! Le 10 juin 2007, le couple TGV-ICE entrera en service commercial et offrira une nouvelle proximité aux Français et aux Allemands. Avec des temps de parcours réduits jusqu’à la moitié de ce qu’ils sont actuellement (Francfort ne sera plus qu’à 3h50 de Paris au lieu de 6h15), cette nouvelle offre va, selon la présidente de la SNCF Madame Anne-Marie Idrac, « révolutionner le voyage ». La SNCF prévoit que le trafic ferroviaire entre la France et l’Allemagne va plus que doubler.
Pour développer une offre intégrée, la SNCF et la Deutsche Bahn (DB) constituent une société d’exploitation commune composée de cheminots français et allemands. Renaud Pichon en assurera la direction générale. Il nous parlera de ce nouvel exemple brillant de coopération entre la France et l’Allemagne en matière d’innovation technologique (cette fois sur les rails et non dans les airs) et surtout en matière de mise en commun de savoir-faire et d’atouts commerciaux, ce qui constitue une grande première dans l’histoire des deux entreprises ferroviaires.
La SNCF et la DB apportent chacune leur matériel roulant, leurs agents et leur savoir faire : les TGV assureront ainsi les liaisons Paris-Stuttgart et Munich alors que les ICE 3 desserviront la relation Paris-Francfort. Le personnel de bord sera systématiquement composé d’agents SNCF et DB, tous bilingues. Renaud Pichon nous expliquera quels efforts ont été nécessaires, de part et d’autre, pour concilier les deux cultures ferroviaires. Il a notamment fallu apporter des aménagements aux réseaux, former les agents à la langue et à la culture de l’autre, etc. Qu’en est-il de l’adaptation du service en fonction des attentes et habitudes des clients allemands et français ?